Du 14 au 18 décembre 2020, la Maison pour la danse accueille Mélissa Martin en studio pour son tout premier projet chorégraphique intitulé Bordélique. Au cours de cette semaine de recherche et création, l’apprentie chorégraphe sera accompagnée des artistes en danse Julia-Maude Cloutier et Jeanne Forest Soucy.
À propos de Bordélique
Bordélique, un monde sans dessus dessous, est une création issue des rêves et de l’imaginaire. Depuis plusieurs années, la chorégraphe Mélissa Martin écrit ses rêves comme source de créativité et de richesse artistique. « Les différentes images que je puise dans mes rêves (pantin, combat de girafes, oxalis, locomotive…) concrétisent la gestuelle composée de codes spécifiques, du travail d’état et de plusieurs styles urbains et contemporains désarticulés. » précise-t-elle. Elle compte ainsi utiliser des images concrètes de son imaginaire fantastique comme source de mouvement, tout en s’amusant à brouiller les images initiales et à bouleverser la réalité.
Cette semaine de labo est l’occasion pour la chorégraphe, nouvellement diplômée de L’École de danse de Québec, d’ouvrir sa vision du projet aux interprètes, de mettre en application certaines idées et d’enrichir son vocabulaire chorégraphique.
Pour ce faire, elle s’entoure de deux interprètes versatiles : Jeanne Jorest-Soucy, collègue durant les trois années de Formation supérieure à L’École de danse de Québec, et Julia-Maude Cloutier, interprète et chorégraphe d’expérience. Selon Mélissa, « collaborer avec des artistes professionnelles impliquées dans le milieu […] enrichira le processus, et ce, autant au niveau de l’interprétation que des échanges en matière de chorégraphie. »
À l’issue de cette première semaine de création en studio, l’apprentie chorégraphe souhaite non seulement mettre en mouvement les premiers balbutiements de Bordélique, mais surtout « acquérir une partie de [s]on identité en tant que future chorégraphe de la relève, ce qui est une opportunité de renouvellement et de surpassement. ».
Crédits
Chorégraphe : Mélissa Martin
Interprètes : Julia-Maude Cloutier et Jeanne Forest Soucy
Mentor : Emmanuelle LePhan
Vidéaste : Diana Rodriguez
À propos de Mélissa Martin
Passionnée de danse intuitive, Mélissa était déjà dédiée à son art depuis un très jeune âge. Originaire du Nouveau-Brunswick, elle y développe son côté urbain, commercial et théâtral. Autodidacte de nature, elle créait déjà ses propres solos et chorégraphiait pour des projets évènementiels de haute envergure ou pour des compétitions de danse, et ce, dès l’âge de 14 ans. Elle a gagné plusieurs prix, notamment une bourse qui l’a amenée jusqu’à Los Angeles en 2015, où elle a vécu une semaine intensive de formation en danse.
Elle a débuté le programme Danse-interprétation en danse contemporaine de L’École de danse de Québec à l’été 2017 et a gradué à l’été 2020. Suite à ses 3 années enrichissantes, sa soif d’apprendre et sa dédication lui ont permis de faire partie des compagnies Samba Québec et Tentacle Tribe.
Ses études en danse, son travail d’interprète et de professeure de danse ont fait naître en elle le désir d’explorer l’art chorégraphique de façon plurielle et hybride. Elle est constamment à la recherche de nouvelles gestuelles, et ce, de façon intensive depuis 3 ans. Ce qui caractérise sa démarche artistique, c’est l’utilisation d’un vocabulaire varié et issu de plusieurs styles qui cohabitent avec des changements d’états autant émotionnels, que psychologiques et physiques. Ses principales sources d’inspiration sont les rêves et la concrétisation par le corps d’images fortes issues de son imaginaire, de la nature (animaux et végétation), de la vie quotidienne et du fantastique.
À propos de Julia-Maude Cloutier
Julia-Maude Cloutier est interprète, chorégraphe et enseignante. En tant qu’interprète, on la voit évoluer dans des projets in situ, des projets de vidéos et multidisciplinaires avec les compagnies Fleuve | Espace danse, Danse K par K et Code Universel. Elle est aussi co-fondatrice, avec Amélie Gagnon, du collectif Le CRue.
Sa démarche artistique prend racine en une grande curiosité envers l’être humain, ses extrêmes, ses contrastes et contradictions, ses capacités physiques, mentales et relationnelles. Son travail s’ancre, en grande partie, dans la relation avec le lieu. Ses formations en art du déplacement, en vidéo-danse et en performance influencent grandement sa vision du lieu et de la création. Elle préconise le travail in situ et multidisciplinaire. En tant que formatrice, elle cherche à développer le plein potentiel des individus dans des formules de classes ou d’ateliers à mi-chemin entre l’art de la danse, du déplacement, des arts acrobatiques et du mouvement.
À propos de Jeanne Forest-Soucy
Originaire de Lévis, Jeanne est une artiste de la relève diplômée en 2020 de L’École de danse de Québec. Sa carrière s’amorce avec des rencontres enrichissantes et le développement de projets collaboratifs. Elle est animée par les contraintes physiques, la maîtrise du médium qu’est le corps humain et les nombreux défis que comportent les processus chorégraphiques. Le tout, se combinant à son intérêt pour la versatilité et le métissage en danse, stimule sa curiosité et sa recherche artistique. Son engagement social teinte sa démarche en lui donnant comme objectif d’éveiller des réflexions. Elle a également un intérêt pour la médiation culturelle et le développement de publics, de par son travail d’enseignante et celui d’artiste en danse.
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